La planète est en danger, il faut la préserver!

Notre planète aujourd'hui     

La révolution industrielle fut l'élément déclencheur du réchauffement climatique. A partir des années 1900-1950, on constate une forte augmentation de la température et du taux de CO2 dans l'air:

 Augmentation globale des températures sur la planète:

 

 

 Voici une courte vidéo qui montre l'augmentation des températures au cours du dernier siècle.

Augmenation du taux de CO²:

 Les émissions de CO2 sont passées de 1,7 milliards de tonnes en 1950, à plus de 18 milliards de tonnes en 2000 (et cette augmentation n'a pas cessée depuis). Bien qu'une partie de ce CO2 soit absorbée et recyclée par l'écosystème (notamment grâce aux forêts et aux océans), la concentration en CO2 dans l'atmosphère a augmenté de 20% depuis 1950. Ces prévisions sont dues aux pays émergents, qui ne cessent de se moderniser, comme la Chine, l'Inde, ou le Brésil. Ces 3 pays, qui comptent aujourd'hui 2,5 milliards d'habitants à eux seuls, adoptent progressivement le mode de vie moderne et polluant des pays industriels. Mais à cause de la pollution des océans et de la déforestation, le taux de CO2 ne cesse de s'accélérer et d'augmenter encore plus.


 
Tempêtes et ouragans:

Les catastrophes naturelles sont de plus en plus fréquentes et nombreuses. Le réchauffement climatique augmente l'évaporation des océans, et donc augmente et fortifie les formations nuageuses; cela entraîne donc la multiplication du nombre et de la puissance destructrice des tempêtes, des orages, des cyclones, et des inondations. Au niveau mondial, le nombre de sinistres de grande ampleur (sans compter les petits désagrements de Mère Nature) est passé de 60 en 1970 à 90 en 1980, et à 210 en 2000 et la pire année fut 2007. Pour la seule année 2004, 6 cyclones majeurs ont frappés les Caraïbes et le Sud des Etats-Unis, faisant plus de 2.000 morts, et causant des dégâts évalués à 50 milliards de dollars pour la Floride (soit 20 fois le coût des dégâts causés par les attentats du 11 Septembre à New York).

Dans le même temps, le réchauffement accentue la sécheresse et la désertification. Exemple: le sud de l'Espagne pourrait devenir une zone semi-désertique d'ici 2050. Déjà, les nappes phréatiques y sont en voie d'épuisement.

Selon l'ONU, les catastrophes naturelles touchent de plus en plus de personnes dans le monde (254 millions de personnes touchées par les inondations, les sécheresses, les tremblements de terres ou les ouragans), du fait des changements climatiques et de la hausse des températures mais aussi à cause de l'urbanisation de nombreux pays, ce qui accroît les risques de glissement de terrain, de coulées de boues ou d'inondations comme a connu l'Europe en 2005. On peut également remarquer que certaines maisons ne sont pas construites dans les normes et trop près des courts d'eaux.

Fonte de la banquise polaire et des glaciers

Les climatologues prévoient la fonte totale de la banquise du pôle Nord à la fin du siècle si le climat ne rechange pas. L'arctique a déjà rétréci d'un million de kilomètres carrés au cours des 25 dernières années, et perd 3 à 4% de sa surface chaque année. (Ce pourcentage ne cesse d'augmenter à cause de la déforestation et de la polution des océans)
La disparition des glaciers qui restent la plus grosse réserve d'eau douce des continents, pourrait causer des pénuries d'eau pour les besoins humains et agricoles... Sans le rôle régulateur des glaciers sur le niveau des fleuves, certains cours d'eau pourraient se trouver à sec pendant l'été, surtout si celui-ci devient de plus en plus chaud comme le prévoit les climatologues.

De plus la fonte des glaciers pourrait entraîner l'augmentation du niveau des océans de quelques centimètres dans plusieurs années.

Elévation du niveau et variations de température des océans, et modifications des courants marins:

Le niveau moyen des mers s'est élevé de 10 à 20 centimètres durant le XXème siècle (soit 1 à 2 millimètres par an).

Mais déjà, sur tous les continents, l'océan gagne du terrain, les plages reculent, et les inondations côtières sont de plus en plus fréquentes.

Augmentation de la fréquence des cyclones à cause du phénomène "El Niño" (modification des échanges entres les eaux de surface et les eaux profondes dans l'océan)

La pollution des océans et des plaines océaniques côtières avec les massifs coraliens (là où se concentre l'essentiel de la faune et de la flore marines) par les marrées noires, les dégazages sauvages, les déchets radioactifs, et les rejets d'eaux usées par les villes côtières.(L'océan n'est pas une poubelle) ne fait qu'agraver les changements climatiques. Disparition des poissons (-90% dans l'Atlantique Nord) à cause de la pollution et des méthodes de pêche industrielle (prélèvements excédant la reproduction des espèces, dégradation des fonds marins, destruction de poissons non-consommables qui constituent la nourriture d'autres espèces)
La pollution est de 6 millions de tonnes par an(pour les hydrocarbures), dont 2,5% sont dus aux marrées noires, et 97,5% aux dégazages en mer des pétroliers.

 Maladies des coraux causées par le réchauffement des océans ou la pollution entraînant la disparition de nombreuses espèces de poissons qui y trouvent un habitat et une source de nourriture.
Pollution des rivières, des fleuves, et des nappes phréatiques par les rejets industriels et les pesticides, en particulier les PCB (polychlorobiphényles) qui réduisent la fertilité animale et humaine. En France, 90% des sources d'eau sont polluées par des pesticides.

Eau de pluie devenue non-potable dans certaines régions industrialisés, et pluies acides provoquant le dépérissement ou la mort des arbres.
Pénuries d'eau douce à cause de la pollution, du réchauffement, et de l'exploitation intensive des nappes phréatiques par l'agriculture industrielle.

Tout ceci ne fait qu'agarver le réchauffement de la planète.

 Déforestation:

Les activités humaines engendrent une augmentation du taux de CO2, et simultanément, nous détruisons les forêts qui contribuent justement à éliminer ce CO2 (en fixant le carbone sous forme de bois). On rappelle que la forêt amazonienne est surnommée "le poumon de la Terre" et si jamais ce poumon vient à disparaître... beaucoup de gens mourraient.
Aujourd'hui, les forêts tropicales ne couvrent plus que 14% de la surface de la Terre. En seulement 40 ans, entre 1950 et 1990, la surface des forêts vierges s'est réduite de 350 millions d'hectares, avec la destruction de 18% de la forêt africaine, 30% des forêts d'Asie et d'Océanie, et 18% des forêts d'Amérique latine. Et le rythme de destruction s'accélère. Actuellement, 3 millions d'hectares sont détruits chaque année. Cette déforestation est due aux demandes en matières premières (bois) qui ne cessent d'augmenter.
Avec les forêts, de nombreuses espèces animales et végétales disparaissent définitivement. 50.000 espèces ont ainsi disparu en 10 ans, entre 1990 et 2000.
La disparition des forêts accentue également la désertification. Les deux tiers de l'Afrique sont désormais des zones arides. C'est le phénomène de la desertification.

 

Mais vous savez comme moi que si nous ne faisons rien pour sauver notre planète, il s'en suivra de graves conséquences:

Les conséquences pour demain

 

 

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