La planète est en danger, il faut la préserver!
M. Bodman a indiqué que les États-Unis avaient investi près de 29 milliards de dollars depuis 2001 dans le domaine de la recherche et de la technologie relative aux changements climatiques. « Nous estimons que les États-Unis ont investi plus dans ce domaine que tous les autres pays réunis », a-t-il dit.
Mais il faut savoir que de nos jours, ce sont les Etats-Unis qui apparaissent comme le pays le plus pollueur au monde (les Etats-Unis émettent envieron un quart du CO² mondial):
Etats-Unis: 30.3% Europe: 27.7% Russie: 13.7% Japon: 2.7% Australie: 1.1%
Amérique du Sud et Centrale: 3.2% Afrique: 2.5% Moyen-Orient: 2.6% Asie développée: 12.2%
Nous pouvons remarquer que si l'on additionne toutes les émissions de CO² des pays en voie de développement, ils ne dépassent pas les émissions de CO² des Etats-Unis.
Le programme des États-Unis sur l'environnement a en fait réduit, "selon lui", le taux de croissance de CO² du pays, qui est maintenant inférieur au taux moyen de l'Europe et des autres États membres du G7.(c'est faux comme nous le prouve le graphique)
Pour diminuer ces émissions de gaz à effets de serre, les Etats-Unis doivent développer de nouvelles formes d'énergie et de nouveaux moyens de les utiliser. C'est, en peu de mots, l'objectif que s'est fixé Barack Obama (nouveau président des Etats-Unis élu en 2008) en matière d'environnement:
Pour la composition de l'équipe chargée de mettre en œuvre cette nousvell politique environnementale, le président élu a choisi un ancien Prix Nobel de physique, Steven Chu ; une proche d'Al Gore, Carol Browner ; un professeur de sciences de l'environnement à Harvard, John Holdren ; une biologiste, spécialiste des milieux marins, Jane Lubchenco... pour cette "green team".
Barack Obama est irréprochable : il faut développer les énergies renouvelables et les technologies dites "vertes", réduire les émissions de gaz à effet de serre et surtout de CO², améliorer l'éfficacité énergétique, réinstaller les Etats-Unis sur le devant de la scène des pays écolos, améliorer la qualité de l'air et de l'eau...(il y a du travail...) Le président élu estime que l'écologie est aussi très importante pour l'économie car elle peut créer des milliers d'emplois "verts" et la mise en place de solutions alternatives au pétrole.
Barack Obama se veut un président écologiste (tout comme Richard Nixon). Il s'inquiète en particulier de la trop grande dépendance de son pays au pétrole étranger. "Celui-ci, explique-t-il, freine notre économie, finance des régimes hostiles et nous rend tributaire de régions instables." Il base son programme sur l'environnement sous l'angle du réchauffement climatique; il veut:
(Toute ces informaions ainsi que les données que vous verrez après sont tirées du site officiel du site du programme de Barack Obama: www.Change.gov)
Législation fédérale (avant):
Pendant les années 1960-70, le gouvernement américain prend conscience des problèmes écologiques et des gaspillages énergétiques : la biologiste américaine Rachel Carson (1907-1964) publie en 1962 Silent Spring (Le Printemps silencieux), qui accuse certains pesticides d'être dangereux pour les oiseaux et pour l'homme. Rachel Carson a été auditionnée par le Congrès après la publication de son livre, qui aurait contribué à lancer le mouvement écologiste dans le monde. Celui-ci a eu une très forte influence aux États-Unis où il a poussé les élus à établir de nouvelles lois sur l'autorisation des pesticides:
(Le 26 septembre 2005, la compagnie Moller-Maersk a été condamnée à payer une amende de 500 000 dollars après avoir rejeté des hydrocarbures en mer.)
William Jefferson "Bill" Clinton était en faveur du protocole de Kyoto mais le congrès refuse. Georges W. Bush retire les négociations en 2002 et en 2005 il ne ratifie pas le protocole de kyoto.
"L'ex future président" des Etats-Unis, Al Gore à produit "une vérité qui dérange" pour créer une dynamique politique poussant les USA à faire des véritables efforts pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Barack Obama, la législation fédérale et ses engagements (aujourd'hui pour demain):
Alors que le département de l'énergie américian (DOE) prévoit une croissance de la demande en énergie de 1,1 % au cours des décénies à venir, le Président veut mettre en place un objectif de réduction de cette demande de 15 % par rapport au niveau de consommation prévu en 2020. Pour cela il veut:
Les Etats-Unis sont le plus gros pollueur de la planète et il est nécessaire de prendre toutes ces mesures. Espérons que le Président élu respectera ses engagements car notre planète en a besoin .